Bonjour à vous tous,

Qu’il s’en est passé des choses sur notre belle planète depuis mon dernier envoi en mars dernier ! Je vous partageais alors avec enthousiasme une vidéo que j’avais enregistrée sur les émotions et la sagesse qu’elles nous offrent, tout en vous présentant le calendrier de mes activités printanières. Quelques jours plus tard, nous entrions en période d’incubation collective (confinement), avec tout ce que cela a apporté d’émotions et de malaises ressentis. Ouf…

Dans toutes ces péripéties collectives, j’ai choisi délibérément de ne pas me positionner publiquement, d’abord parce que j’étais moi-même très ébranlé par ce passage, et aussi parce que je ne voulais pas mélanger mon travail d’accompagnement avec les enjeux de «qu’est-ce qui est vrai, qu’est-ce qui est faux, qui dit vrai, qui dit faux ?». Si vous avez suivi mes partages (écrits ou vidéos), de près ou de loin, vous savez que j’ai toujours enseigné qu’en tant que Dieu-Créateur-en-voyage-sur-Terre, nous créons tous notre réalité et que ce qui est vrai pour l’un peut ne pas l’être pour l’autre. Dans ce contexte, il ne s’agit pas ici de savoir qui a raison et qui a tort, mais «qu’est-ce qui est vrai et juste pour soi».

Au cours des dernières semaines et mois, j’ai eu plusieurs échanges avec des êtres de mon entourage au sujet du confinement et des raisons qui le justifiaient (ou non). Cela a entrainé des débats parfois houleux et dans ces moments, j’en ressortais attristé, car je me rendais compte que l’essentiel, soit la sensation d’union avec la vie et les gens qui m’entourent, était dilué par les opinions divergentes. J’ai compris alors que si je voulais traverser cette période «dans la joie du cœur», je devais m’en tenir à nourrir mon idéal d’un Nouveau Monde d’amour et d’union, tout en laissant chaque être autour de moi libre de voir les choses comme il/elle le souhaite, selon la réalité de son monde intérieur (qui tient compte de tout le voyage terrestre, incluant ses vies passées).

Rejoindre les mondes spirituels
Un Maître-Enseignant que j’aime beaucoup a dit un jour : «l’état d’être le plus dense du monde spirituel est ‘’compassion et paix, bonheur et joie’’, et l’état d’être le plus élevé du monde des humains est ‘’compassion et paix, bonheur et joie’’». Il faut comprendre de cela que le seul état qui nous permet de rejoindre le monde spirituel est quand nous vibrons ‘’compassion et paix, bonheur et joie’’. Sur terre, notre «mission» est donc d’incarner cela le plus souvent possible, et lorsque nous nous éloignons de cet état, nous sommes invités à recréer dès que possible les conditions pour y retourner.

Cela ne veut pas dire non plus qu’il faille se mettre la tête dans le sable ou «tendre l’autre joue» comme le suggéraient certains écrits bibliques. Se respecter et se faire respecter est une étape majeure de reprise de pouvoir dans la matière. C’est se donner le droit d’être soi-même et de voir la vie telle que nous le ressentons. Cela donne beaucoup de corps et de substance à notre incarnation. En même temps, ce qui est bon pour nous devrait l’être aussi pour les autres. Laisser chacun libre de voir la vie comme il/elle le souhaite m’apparaît être un gage de paix qui nous permet de créer les bases d’un Nouveau Monde d’harmonie.

Personnellement, j’aime m’entourer d’amis qui voient la vie comme je la vois, car les partages sont alors plus nourrissants et légers. Il y a certes certaines divergences d’opinions parfois, mais dans l’ensemble, l’état de légèreté demeure. Mais quand les conversations s’intensifient et que des débats d’opinions entrent en jeu, j’ai personnellement observé que l’énergie du cœur se referme naturellement et qu’une envie de séparation se fait alors ressentir. Cela nous demande beaucoup de sagesse pour revenir à l’essentiel et alimenter ce qui nous réunit, soit notre idéal commun, plutôt ce qui nous éloigne. C’est un réel exercice de maîtrise que nous traversons tous…

Si je vous partage cela, c’est que je suis très conscient que nous vivons actuellement une période de transformation planétaire sans précédent. Les structures actuelles s’effritent toujours davantage, pendant que de nouvelles façons d’être nous sont inspirées de l’intérieur. Cela n’est peut-être pas encore très clair pour le moment, mais je ressens que des idées «en provenance d’ailleurs» cherchent de plus en plus à rejoindre notre conscience. Par quelles portes est-ce que tous ces changements passeront? Nous ne le savons pas encore. Mais la transformation est en cours et personne ne peut le nier.

Si l’on s’accroche à l’idéal sans se laisser «charrier» par les différences de point de vue individuel, nous comprenons que le Nouveau Monde est réellement à nos portes. Il se caractérise par un état d’union grandissant que nous ressentons les uns envers les autres, et avec toutes les formes de vie qui nous entourent. Pour moi, c’est cet état d’union qui est la base qui nous permet d’ancrer le Nouveau Monde sur Terre.

L’éveil du Christ intérieur
Ceux et celles qui m’ont consulté en individuel dans la dernière année savent que je parle de plus en plus de Dieu dans mes interactions avec les gens. En fait ce nom, et tout ce qu’il représente pour moi, est en lien avec «l’éveil du Christ intérieur» que je cherche à nourrir en chaque être que je croise sur ma route. Pour moi, Dieu n’est pas l’être assis sur son fauteuil qui contemple sa création comme les religions ont voulu nous le faire croire, mais plutôt LA-SOMME-DE-TOUT-CE-QUI-EST, incluant nous. C’est un immense Corps-Cosmique, qui a toujours existé et qui existera toujours, et qui, un jour, afin de mieux se comprendre et se découvrir, s’est divisé en d’innombrables aspects de lui/elle-même pour se connaître. Il a alors créé des Christs, soit des «mini-Dieux» qui possèdent tous ses pouvoirs, et qui s’expriment aussi sous une forme individuelle. Chaque Christ est à la fois «unique» et «universel», et à travers eux, Dieu expérimente sa création.

Quand le Maître Jésus disait «Je Suis le Fils Unique de Dieu», il reconnaissait son union avec le Dieu Père-Mère de l’Univers, tout en honorant la dimension Unique de son essence. Il ne voulait pas dire qu’il était son seul fils. Il faisait plutôt référence au fait qu’il n’y avait pas deux fils/filles identiques dans tout l’Univers. Il aurait aussi pu dire «Je Suis le Fils Unique de Dieu, Tu Es le Fils Unique de Dieu, Elle est la Fille Unique de Dieu», et ainsi de suite…

Nous sommes tous des cellules de ce Grand-Corps-Cosmique-de-l’Univers, que j’aime appeler Dieu, et sommes à la fois uniques et universels de par notre alliance avec Lui/Elle. À travers chacune de ses cellules, la conscience de ce Grand-Corps-de-Dieu se déploie, et via notre Christ intérieur, symbolisé par le chakra du cœur, nous pouvons le devenir en totalité. C’est cela le chemin qui nous conduit vers la maîtrise: redevenir UN avec Dieu à travers la reconnaissance profonde de la dimension unique de notre Christ intérieur. «Connais-toi toi-même et tu découvriras le Dieu qui vit en toi».

Initiation majeure
J’avais envie de vous partager un peu plus de cette dimension spirituelle qui m’habite, car les derniers mois m’ont profondément transformé et je n’ai plus envie de retenir ce qui s’éveille en moi. J’ai vécu cet été une initiation majeure qui m’a amené à rencontrer Dieu d’une façon que je ne croyais pas possible. Mon parcours spirituel des dernières années m’a amené à reconnaître mon unicité, mes talents, mon amour pour les humains et pour l’évolution en général, mais je n’avais pas compris que je fonctionnais en vase clos, convaincu inconsciemment que je ne méritais pas l’amour de l’Univers. L’expérience que j’ai vécue m’a plongé directement dans ce constat et j’ai compris que ce que nous nommons l’amour sur terre est, au fond, la sensation de Dieu qui circule dans notre corps et qui éclaire les formes de vie qui nous entourent. Pour aimer réellement, nous devons laisser cette énergie nous traverser. Et pour cela, nous devons accepter de la recevoir, ouvrir notre cœur et nous en sentir dignes et légitimes.

Quand j’étais rendu au plus creux de ma vague, j’ai entendu une petite voix en moi qui m’invitais à utiliser le pouvoir créateur de mon Christ intérieur pour «recréer ma relation avec Dieu». Je croyais que je l’avais déjà fait, mais il semblait que non. J’ai alors fermé les yeux, suis entré dans mon temple sacré intérieur, et j’ai imaginé / ressenti un canal de lumière qui s’ouvrait sur ma couronne. On m’invitait alors à emprunter cette porte qui se présentait en moi comme un «chemin vers le haut». Je dirais qu’il s’agissait plutôt d’une ascension vibratoire que d’une réelle montée, mais faute de meilleurs mots, le terme «vers le haut» me semble juste.

Je me suis alors retrouvé dans un monde sans fin où aucune forme n’était définie. Mais malgré cet apparent vide, je ressentais ce lieu comme étant «plein». Je percevais la puissance infinie de ce Corps-Cosmique dans lequel je baignais, et j’avais en même temps la sensation qu’une place unique bien à moi m’y était consacrée. Je savais que pour exister dans ce Corps-Cosmique, je ne pouvais le faire qu’en reconnaissant que j’en faisais partie, que j’étais UN avec Lui/Elle. Et c’est alors que j’ai entendu une voix profonde résonner en moi et autour de moi. Sur le ton d’un Père bienveillant, cette voix m’a dit: «Mon enfant,… (suivi d’une pause)… laisse-moi t’aimer».

Je me suis alors senti traversé par cet amour divin qui, depuis toujours, ne cherchait qu’à circuler à travers moi. J’ai compris que mon parcours terrestre m’a fait croire que je devais accomplir tout un tas de choses pour mériter l’amour de l’Univers, et que j’avais créé ma vie en conséquence, alors que pendant tout ce temps, Dieu n’attendait que mon ouverture pour m’aimer. Et je comprenais aussi qu’à travers moi, Dieu pouvait aimer toute sa création.

Dieu n’est pas un être assis sur son fauteuil, il est La-Somme-de-Tout-Ce-Qui-Est. Et c’est à travers chacune de ses cellules, chacun de ses Christs, qu’Il/Elle se déploie, pour que son amour puisse rejoindre notre dimension.

Le Dieu tout puissant
Au début de mon parcours spirituel, je croyais à un Dieu extérieur tout puissant qui savait beaucoup mieux que moi ce qui était bon pour moi. Ce fut ma période nouvel-âgeuse. J’expérimentais alors ma petitesse devant cet Univers vaste et infini que je questionnais continuellement, sans vraiment recevoir de guidance précise. Par la suite, j’ai appris que Dieu vivait en chacun de nous, que nous avions des pouvoirs spirituels, et je me suis consacré corps et âme à découvrir qui j’étais réellement. Cette période de ma vie m’a conduit aux quatre coins du monde pour y vivre plusieurs expériences qui m’ont permis de mieux me connaître. J’y ai aussi rencontré beaucoup d’illusions. Cette phase de ma vie m’a aussi permis de développer mes talents et les facultés psychiques que j’utilise dans mes consultations.

Jusqu’à récemment, je ne comprenais pas le pont que l’on m’invitait à effectuer entre cette reconnaissance profonde de qui j’étais et l’amour de Dieu qui cherche continuellement à circuler à travers nous. Je me rends compte aujourd’hui qu’en croyant que je n’en étais pas digne, j’avais inventé un monde spirituel où je fonctionnais en vase clos. Je reconnaissais ma nature spirituelle intérieure, mais je ne ressentais pas qu’elle était connectée au Grand-Corps-Infini-de-Dieu. C’est l’initiation que j’ai vécue cet été qui m’a permis de le comprendre, et qui a profondément transformé ma relation avec Dieu.

Les religions
Je ne prétends pas avoir tout intégré ce que je vous partage aujourd’hui. Mais ce que j’ai compris dans les derniers mois me permet de vous en présenter les germes. Pendant des siècles, nous avons associé Dieu aux religions qui ne faisaient que nourrir notre petitesse et notre culpabilité individuelle et collective. Et par la suite, nous avons mis ce nom de côté pour nous consacrer au réveil de l’Être spirituel qui se cache au fond de nous. Ce fut un merveilleux passage qui nous a donné de la substance, qui nous a fait réaliser que nous avions un «Je Suis» bien vivant tapi au fond de nous.

Maintenant, le passage actuel planétaire nous rappelle que pour bien le traverser, nous devons être unis les uns avec les autres, et non plus focalisés sur ce qui nous différencie. C’est seulement dans cet état d’union que nous pouvons réellement nous «rejoindre en Dieu». Lorsque nous sommes baignés dans l’amour universel du Grand-Corps-Cosmique-de-l’Univers, nous sommes ultimement tous réunis.

Voilà aujourd’hui une invitation à honorer notre Christ intérieur, l’Être que nous sommes dans notre essence, en sachant que c’est via cette cellule spirituelle unique qui vit en nous que nous pouvons nous sentir unis en Dieu. Et pour connaître Dieu, nous devons nous connaître nous-mêmes.

Lorsque nous comprenons que nous sommes des cellules de ce Grand-Corps-Universel et que nous nourrissons en même temps notre individualité christique, nous unissons le ciel et la terre. Nous mettons collectivement en place les bases d’un Nouveau Monde d’amour et d’union planétaire. Et alors, le Dieu Père-Mère de l’Univers, à travers nous, peut contempler et aimer sa création.

Sur ce, je vous salue et vous souhaite un futur béni, sachant qu’il prend naissance au présent.

Salutations à tous

Simon Leclerc

… au service de la Grande Fraternité Humaine et Universelle

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Écrit le 7 septembre 2020, par Simon Leclerc (www.rencontredelame.com)

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